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    La féline 

     

    La féline. Anne Li 

     

    En chaque femme sommeille 

    Une féline parfumée de genièvre et de miel 

    Aux prunelles d’un bleu égyptien 

    Qui sous l’œil d’Horus s’éveille 

    Toute auréolée de soleil 

    Brûlante et aveuglante 

    Elle ondule ses formes envoûtantes 

    Et la cambrure de ses reins 

    Dans le temple d’Alexandrie 

    Ou sur les ruines de Bubastis 

     

    Anne Li 


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  • Baby  boom

    Attention ! 

    Baby boum ! 

    Enfant phare 

    Effet mère ! 

    Et père fusion 

    Mère veille 

    Père siffle 

    Lit vide ! 

    Père sonne !

    Mère cure 

    Et père oxyde ! 

     

    Anne Li


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  • La magie de Brocéliande

     

    Quand  Isabelle, sa femme, lui proposa cette ballade de 5 jours au cœur de Brocéliande,  il s’en amusa  tant l’idée lui parut saugrenue.

    « Voyons ma chérie,  tu plaisantes  ? Tu me vois crapahuter pendant 5 jours en forêt sur les traces du roi Arthur ? Les légendes, les fées et les sorcières,  on a passé l’âge tu ne crois pas ? Vas-y avec Béa  si ça t’amuse vraiment  moi j’ai une tonne de travail en retard et mille et une choses à faire ! »

    « Ok, lui avait –elle répondu assez sèchement sans doute un peu piquée au vif par ses propos.  J’appellerai Béa ! Un peu de marche t’aurait pourtant fait  du bien  pour perdre ce  petit embonpoint naissant qui  est en train de s’installer, avait-elle alors rajouté  avec une pointe d’ironie.

    Comme toujours, elle avait su trouver les bons arguments pour le convaincre  et  bien évidemment il avait fini par accepter cette excursion pour le moins insolite.

    Malgré un esprit cartésien qui l’amenait toujours à trouver une explication plausible aux choses, ce qui ce jour là  agaça profondément  Isabelle qui voulait s’imprégner de la magie du lieu,  Kevin  reconnut - à  demi mot- au terme de ces cinq jours, qu’il avait été bluffé par la beauté du site et l’ambiance particulière qui s’y dégageait. Lui qui n’aimait pas marcher avait au final bien  apprécié  cette excursion,   séduit  par  cette éclosion de couleurs, ces arbres centenaires  , ces coteaux rocailleux   aux teintes rougeoyantes, ces sentiers broussailleux parsemés d’ajoncs, de landes, de genêts et bruyères… Oui, il devait bien l’admettre  mais de lui à lui seulement,  que ce séjour l’avait enchanté, qu’il avait aimé se retrouver en amoureux avec Isabelle dans cette petite auberge calfeutrée  qui se prêtait si bien aux amoureux et à l’intimité. 

    Certes  il  ne croyait pas aux légendes  et encore moins à ses soi disant esprits qui hantent  les halliers de la forêt à la tombée  du soir mais amusé, il s’était pris  quelque peu au jeu, allant même jusqu’à ingurgiter  le dernier jour  la potion de cette vieille conteuse aux allures de sorcière.

    « Le pouvoir de cette potion, lui avait elle dit, prendra effet  ce soir à minuit et  s’achèvera au lever du jour. Elle  libérera ton esprit  et  te fera retrouver  ton regard d’enfant.

    De retour chez eux, il se souvient qu’ils avaient grignoté,  parlé un peu  puis s’étaient couchés. Il s’était endormi comme un loir.

    Qu’avait donc mis cette vieille folle dans son breuvage ? Sûrement des champignons hallucinogènes car il se voyait tout d’un coup statufié, assis sur un banc dans une ville qui lui était parfaitement inconnue.  Peut être était-il tout simplement en  proie  à un cauchemar et  de toute évidence  il allait se réveiller et  retrouver toute sa lucidité.

    La magie de Brocéliande

     

    Assis sur ce banc sans possibilité de parler, de se mouvoir, Kevin se sentit  soudain vulnérable, fragile, tel un gamin qui a perdu son chemin. Il fût cependant surpris de voir que les gens ne manifestaient pas d’hostilité à son égard, comme si sa présence leurs était familière. Certains lui caressaient même le visage, le prenaient en photo,  vantant son élégance, la finesse de ses traits, son sourire…  Était ce bien de lui qu’ils parlaient ? Il ne voyait de son image   que des grandes bottes qui lui montaient jusqu’aux  genoux et  les  pans d’une espèce de redingote  sortant tout droit  du second empire. Visiblement il portait un chapeau et tenait dans sa main un livre. A quoi pouvait- il ressembler accoutré de la sorte. Était –il vieux,  jeune ?

    Amusé par les confidences et bavardages des uns, par la physionomie et attitudes des autres,  par les jeux de ces  gamins qui s’amusaient autour de lui,  il se  laissa aller à quelques fantaisies et contre toute attente se mit à échafauder  histoires et scénarios. Qui sait peut être que la  vieille dame de Brocéliande l’avait bel et bien transformé en Merlin l’enchanteur ou pourquoi pas en roi Arthur en quête du Graal,  à moins qu’il ne  fût une sorte d’Harry Potter ou un écrivain,  genre Lewis Carroll par exemple. De fil en aiguille, laissant aller ses pensées, il se rappela l’enfant espiègle et aventureux qu’il était. Il se revit  avec Damien son ami d’enfance,  inspirés  sans doute  par les séries télévisés de l’époque, en train  de se lancer dans les aventures les plus folles pour affronter extra terrestres, gorilles, dragons et monstres de toutes sortes.  C’est vrai qu’il avait bien changé et perdu de cette petite flamme  qui l’animait enfant. Toutes ces images du passé  qui défilaient à présent  dans sa tête,  lui firent soudainement repenser à sa mère, aux histoires qu’elle  lui contait le soir avant de s’endormir et bien qu’il ne pût bouger un cil,  il sentit soudain l’émotion  l’envahir. Sept ans qu’il ne l’avait pas vue ! Il avait très peu connu son père  mais malgré tout il n’avait  jamais pu admettre qu’elle se remarie et encore moins qu’elle  s’en aille vivre au Portugal. Quel âge avait- il au juste ? Vingt cinq ans au moins puisqu’il était déjà parti de la maison pour vivre  avec Isabelle. Tout d’un coup la situation lui parut  grotesque, digne d’un comportement d’enfant gâté, possessif et profondément égoïste.  Au lieu d’admettre  ses torts, il en prenait conscience, il  s’était emmuré dans son orgueil, dans sa souffrance aussi,  écartant tout ce qui pouvait lui rappeler son enfance  allant même jusqu’à refuser  à sa compagne d’être à son tour une mère. Quel bougre d’idiot il était !

    Cauchemar, sortilège ou simple éveil de la conscience, au fond quelle importance !   Sorti de son sommeil léthargique, après ces cinq jours passés à Brocéliande, Kevin ne fut plus  tout à fait  le même homme.

    Les vacances qui suivirent, ils partirent au Portugal   où il retrouva avec beaucoup d’émotion, sa mère et les joies de l’enfance. Il fit plus ample connaissance avec son beau père qu’il avait jugé sans vraiment le connaitre. C’était un homme simple, accueillant,  attentionné  qui menait une vie tranquille et rendait sa mère heureuse.  L’été suivant naquit le petit Tom  et deux ans plus tard  la malicieuse petite Sophie. Sam le chien prit également  place dans le salon.

    Brocéliande marqua le départ de cette nouvelle vie. Un joli conte de fée que Kevin se plaisait à raconter à ses enfants espérant bien les y amener dès qu’ils seraient un peu plus grands et qui sait peut être rencontrerait –il au détour d’un chemin cette vieille conteuse aux allures de sorcière qui avait contribué à leur bonheur.

     

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  • La magie de Brocéliande

     

    Quand  Isabelle sa femme lui proposa cette ballade de cinq jours au cœur de Brocéliande,  il s’en amusa  tant l’idée lui parut saugrenue.

    « Voyons ma chérie,  tu plaisantes  là ? Tu me vois crapahuter pendant 5 jours en forêt sur les traces du roi Arthur ? Les légendes, les fées et les sorcières,  on a passé l’âge tu ne crois pas ? Vas-y avec Béa  si ça t’amuse vraiment  moi j’ai une tonne de travail en retard et mille et une choses à faire ! »

    « Ok, lui avait –elle répondu assez sèchement sans doute piquée au vif par ses propos.  J’appellerai Béa  mais à ton tour ne compte pas sur moi  pour t’accompagner une semaine à ton congrès  à Londres car confidence pour confidence, ça me barbe ! Un peu de marche t’aurait pourtant fait  du bien  pour perdre ce  petit embonpoint naissant qui  est en train de s’installer, avait-elle alors rajouté  avec une pointe d’ironie.

    Comme toujours, elle avait su trouver les bons arguments pour le convaincre  et  bien évidemment il avait fini par accepter cette excursion pour le moins insolite.

    Malgré un esprit cartésien qui l’amenait toujours à trouver une explication plausible aux choses, ce qui  agaça Isabelle qui voulait s’imprégner de la magie du lieu,  Kevin  reconnut - à  demi mot- au terme de ces cinq jours, qu’il avait été bluffé par la beauté du lieu et l’ambiance particulière qui s’y dégageait. Lui qui n’aimait pas marcher avait au final bien  apprécié  cette excursion,   séduit  par  cette éclosion de couleurs, ces arbres centenaires  aux branches fantasques, ces coteaux rocailleux   aux teintes rougeoyantes, ces sentiers broussailleux parsemés d’ajoncs, de landes, de genêts et bruyères… Oui, il devait bien l’admettre  mais de lui à lui seulement,  que ce séjour l’avait enchanté, qu’il avait aimé également se retrouver en amoureux avec Isabelle dans cette petite auberge calfeutrée  qui se prêtait si bien aux amoureux et à l’intimité. 

    Certes  il  ne croyait pas aux légendes  et encore moins à ses soit disant esprits qui hantent  les halliers de la forêt à la tombée  du soir mais amusé, il s’était pris  quelque peu au jeu, allant même jusqu’à ingurgiter  le dernier jour  la potion de cette vieille conteuse aux allures de sorcière.

    « Le pouvoir de cette potion, lui avait elle dit, prendra effet  ce soir à minuit et  s’achèvera au lever du jour. Elle  libèrera ton esprit  et  te fera retrouver  ton regard d’enfant.

    De retour chez eux, il se souvient qu’ils avaient grignoté,  parlé un peu  puis s’étaient couchés. Il s’était endormi comme un loir.

    Qu’avait donc mis cette vieille folle dans son breuvage ? Sûrement des champignons hallucinogènes car il se voyait tout d’un coup statufié, assis sur un banc dans une ville qui lui était parfaitement inconnue.  Peut être était-il tout simplement en  proie  à un cauchemar et  de toute évidence  il allait se réveiller et  retrouver toute sa lucidité.

    Assis sur ce banc sans possibilité de parler, de se mouvoir, Kevin se sentit  soudain vulnérable, fragile, tel un gamin qui a perdu son chemin. Il fût cependant surpris de voir que les gens ne manifestaient pas d’hostilité à son égard, comme si sa présence leurs était familière. Certains lui caressaient même le visage, le prenaient en photo,  vantant son élégance, la finesse de ses traits, son sourire…  Etait ce bien de lui qu’ils parlaient ? Il ne voyait de son image   que des grandes bottes qui lui montaient jusqu’aux  genoux et  les  pans d’une espèce de redingote  sortant tout droit  du second empire. Visiblement il portait un chapeau et tenait dans sa main un livre. A quoi pouvait- il ressembler accoutré de la sorte. Etait –il vieux,  jeune ?

    Amusé par les confidences et bavardages des uns, par la physionomie et attitudes des autres,  par les jeux de ces  gamins qui s’amusaient autour de lui,  il se  laissa aller à quelques fantaisies et contre toute attente se mit à échafauder  histoires et scénarios. Qui sait peut être que la  vieille dame de Brocéliande l’avait bel et bien transformé en Merlin l’enchanteur ou pourquoi pas en roi Arthur en quête du graal,  à moins qu’il ne  fût une sorte d’Harry Potter ou un écrivain,  genre Lewis Carroll par exemple. De fil en aiguille, laissant aller ses pensées, il se rappela l’enfant espiègle et aventureux qu’il était. Il se revit  avec Julien son ami d’enfance,  inspirés  sans doute par les séries télévisés de l’époque, en train  de se lancer dans les aventures les plus folles pour affronter extra terrestres, gorilles, dragons et monstres de toutes sortes.  C’est vrai qu’il avait bien changé et perdu de cette petite flamme  qui l’animait enfant. Toutes ces images du passé  qui défilaient à présent  dans sa tête,  lui firent soudainement repenser à sa mère, aux histoires qu’elle  lui contait le soir avant de s’endormir et bien qu’il ne pût bouger un cil,  il sentit soudain l’émotion  l’envahir. Sept ans qu’il ne l’avait pas vue ! Il avait très peu connu son père  mais malgré tout il n’avait  jamais pu admettre qu’elle se remarie et encore moins qu’elle  s’en aille vivre au Portugal. Quel âge avait- il au juste ? Vingt cinq ans au moins puisqu’il était déjà parti de la maison pour vivre  avec Isabelle. Tout d’un coup la situation lui parut  grotesque, digne d’un comportement d’enfant gâté, possessif et profondément égoïste.  Au lieu d’admettre  ses torts, il en prenait conscience, il  s’était emmuré dans son orgueil, dans sa souffrance aussi,  écartant tout ce qui pouvait lui rappeler son enfance  allant même jusqu’à  refuser  à sa compagne d’être à son tour une mère. Quel bougre d’idiot il était !

    Cauchemar, sortilège ou simple éveil de la conscience, au fond quelle importance !   Sorti de son sommeil léthargique, après ces cinq jours passés à Brocéliande, Kevin ne fut plus  tout à fait  le même homme.

    Les vacances qui suivirent, ils partirent au Portugal   où il retrouva avec beaucoup d’émotion, sa mère et les joies de l’enfance. Il fit plus ample connaissance avec son beau père qu’il avait jugé sans vraiment le connaitre. C’était un homme simple, accueillant,  attentionné  qui menait une vie tranquille et rendait sa mère heureuse.  L’été suivant naquit le petit Tom  et deux ans plus tard  la malicieuse petite Sophie. Sam le chien prit également  place dans le salon.

    Brocéliande marqua le départ de cette nouvelle vie. Un joli conte de fée que Kevin se plaisait à raconter à ses enfants espérant bien les y amener dès qu’ils seraient un peu plus grands et qui sait peut être rencontrerait –il au détour d’un chemin cette vieille conteuse aux allures de sorcière qui avait contribué à leur bonheur.

     

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  • La nuit était déjà bien avancée quand Simone de Bertignac referma son livre- la dame de pique d’Alexandre Pouchkine- regrettant presque de l’avoir si rapidement dévoré. « Bravo Madame la comtesse -s’exclama t-elle tout haut-à bien mal acquis ne profite jamais " Puis elle rajouta en s’esclaffant « Quel benêt quand même cet Hermann, se donner tant de mal pour usurper la combinaison gagnante pour au final se méprendre en confondant l’as et la dame de pique ».

     

    Le vieux Eugène dérangé dans son sommeil sursauta, bougonna quelque peu en jetant un regard ensommeillé à sa femme puis habitué à ses extravagances replongea dans les doux bras de Morphée, sans se hasarder à lui poser la moindre question.

     

    Dans l’obscurité totale de la nuit Simone fût hantée par des souvenirs lointains et ne put trouver le sommeil. Elle aussi comme Anna Fedotovna, avait un jour mis le doigt dans l’engrenage ! Emportée par cette frénésie diabolique du gain, ce besoin compulsif de jouer et de jouer encore, elle avait durant plusieurs années côtoyer l’enfer. Peut être était elle prédestinée à cela! 



    Issue d’une famille bourgeoise, elle avait longtemps vécu avec ses parents près de Vincennes et avait alors baigné très tôt dans cette atmosphère exaltante et quelque peu enivrante du jeu. Son père passionné de courses de chevaux, sans être cependant un joueur invétéré, l’amenait régulièrement le dimanche à l’hippodrome, occasion pour elle d’être un peu seule avec ce père qu’elle voyait si peu en semaine. Elle aimait ce lieu particulier, fascinée déjà par l’excitation qui y régnait, l’ambiance festive et conviviale qui s’y dégageait.


    Ses parents possédaient également une villa au bord de mer à Tourgeville à proximité de Deauville et  y venaient chaque été. Deauville déjà réputée pour sa station balnéaire, son cadre exceptionnel, son casino, ses hôtels, était à l’époque le lieu de villégiature des gens aisés et s’y retrouvait en période estival tout le gratin parisien.


    A la mort de ses parents, dans les années soixante, elle avait  27 ans, la propriété De Deauville lui était revenue. Dans la tradition familiale , Simone avait continué à y venir chaque été, retrouvant là ses souvenirs et son cercle de relations.


    Le casino avait le vent en pourpre. Lieu branché et incontournable pour la jeunesse dorée, elle y retrouvait ses amis et l’ambiance si particulière et exaltante qu’elle aimait tant enfant. Dans ce décor fastueux où tout était conçu pour que la clientèle s’y installe dans la durée, Simone perdit rapidement pied.

    Elle connut tout d’abord, comme beaucoup, l’ivresse des premiers gains quand tout vous réussit puis s’ensuivirent les premières pertes qui vous poussent à aller toujours plus loin pour se refaire jusqu’au jour où, endettée, elle avait fini par sombrer dans le désespoir le plus total.

    Qui sait, emportée dans cette spirale infernale ce qu’elle serait devenue si elle n’avait pas alors rencontré dans ce moment crucial l’homme de sa vie, Eugène de Bertignac, qui à force d’ amour, de persévérance et de patience l’avait aidé  à s’en sortir.


    Cela faisait 52 ans à présent qu’elle partageait sa vie. Ils s’étaient mariés, avaient quitté définitivement les fastes de la vie mondaine pour s’installer à Candes St martin sur les bords de la Loire, petit village paisible, au cœur de la Touraine. La villa de Deauville avait été vendue, ses dettes remboursées. Respectant la promesse faites à son mari, elle n’y retourna jamais.


    Tout ça était bien loin d’elle aujourd’hui, même si de temps à autre, les nuages du passé venaient encore quelque peu troubler son sommeil.


    Au petit matin, refermant la parenthèse de cette nuit agitée, après avoir pris son petit déjeuner, Simone rejoignit son mari dans le jardin. Là encore il ne lui posa pas de questions. Il le connaissait ce regard un peu perdu et se contenta de lui sourire tout en la prenant tendrement par le bras. Retrouvant en un instant cette complicité qu’ils avaient toujours eu, comme à leur habitude, ils se promenèrent longuement dans les allées du parc tout en conversant, s’extasiant devant chaque arbre, chaque fleur, chaque nouvelle bouture …

    La vie reprenait son cours dans cette quiétude qu’ils aimaient tant.

    Anne Li 

     

     


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