•  

    Aux croisés des chemins 

     

    Aux croisés des chemins          

    Quand l’esprit vagabonde

    IL s’ouvre bienveillant

    A ces précieux instants

    Qui nous viennent des autres

     

    Sans filtre et sans calcul

    Je  laisse aller mes mots

    Aux carrefours des rencontres

    Prenant comme un cadeau

    Ces moments de partage

     

     

     

     

     

     

    Anne Li 

     

    Aux croisés des chemins. Anne Li

     


    votre commentaire
  •  

                                         Sons, automne et cacophonies

                              

     Sons, automne et cacophonies/ Sonotones et Kako Phonie. De Anne  Li

     

    Fa do si

    Fa cille

    Jeanne vacille

    Elle a bon do

    Do mène chanson et poésie

    Nait sens

    Ré , action

    Son naît en vers et mélodie

    Mi tique

    Et petit air de musique

    Fa bulle air

    En sol itère

    Sol mise

    N'en fait qu'à sa guise

    Et Jeanne écrit

    Relève le défi

    Fa do si

    Sons automne  et cacophonie

     

    Anne.Li 

                

     

     

     


    votre commentaire
  • Le sculpteur 

     

      

    Tissant le fil du temps

    De  liens entrelacés

    Joliment ajourés

    Il brode de ses mains

    Dans la nuit étoilée

    Une toile  de dentelle

    À senteurs boisées

    Et fait naître une femme

    Qui au son des crécelles

    Du bruissement du vent

    Laisse danser son âme

    Avec légèreté

     

      

    Anne Li

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    Cœur sur la main  

     

    La rencontre au présent

    Est souvent la plus belle

    Et dedans son carcan 

    Même la main en attelle

    Ne se veut pas rebelle

    Et cache bien souvent

    Les délicats contours

    D’une âme de velours

     

    Anne.Li

     

     

     

     

     

     

                                                           


    votre commentaire
  •  

    La source de vie

     

    Elle l’avait presque oublié Louise, ce mal, mâle dominant,  canis Lupus, tantôt conciliant, tantôt vorace et affamé qui, à  l’orée du bois guettait toujours sournoisement sa proie.

    Et pourtant,  il était bel et bien là, prêt à lui broyer les os, à marquer son territoire, sa supériorité,  en posant sur elle l’empreinte de ses crocs.

     Mais Louise était une battante et malgré la fatigue elle maintenait sa garde ne lâchant  jamais prise.

     

    Comme un vieux seau rouillé qui  bayait  aux corneilles, le corps endolori et les membres engourdis,  elle  savait, qu’au fond  du puits, au plus profond d’elle-même, coulait encore dans ses veines,  une source incroyable et intarissable de vie.

     

    Anne Li 

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique